Les étapes à suivre dans un rachat de crédit

Le principal objectif d’un rachat de crédit est d’aider une personne qui rencontre des difficultés financières à cause de ses nombreux crédits à retrouver une certaine stabilité. En effet, l’accumulation de crédits peut les empêcher à avoir une stabilité dans leur finance et à honorer les échéances. Le risque de surendettement n’est pas loin, c’est pourquoi le regroupement de crédit peut devenir la solution idoine. Avant de se décider à adopter cette alternative, il convient de procéder par étapes.

1ère phase : renseignement 

Il est important de se renseigner sur les tenants et aboutissants d’un rachat de crédit. Le recours aux services d’un courtier en ligne peut être utile car celui-ci est en mesure de répondre aux différentes questions que l’emprunteur se pose. Ce professionnel peut également prodiguer de précieux conseils car il connait parfaitement toutes les ficelles de son métier.

Il faut dans ce cadre évaluer précisément le montant des crédits à racheter ainsi que celui des indemnités de remboursement anticipé à verser aux établissements prêteurs. Connaitre ses besoins de trésorerie ainsi que les frais de garantie indispensables est également primordial.

2ème étape : comparaison des offres

Le courtier va se baser sur tous les justificatifs que l’emprunteur va lui fournir afin de prospecter pour trouver la meilleure offre de rachat de crédit du marché. Avis d’imposition, derniers bulletins de salaire, tableau d’amortissement des crédits en cours peuvent l’aider dans sa recherche. Plus les renseignements qui lui sont communiqués sont complets, plus il sera en mesure de trouver un regroupement de crédit adapté au cas de l’emprunteur. Il sera également plus facile de comparer les différentes offres reçues et de choisir celle qui répond le plus à ses besoins.

3ème étape : signature de l’offre de regroupement

L’emprunteur envoie à l’organisme financier les pièces justificatives qui vont permettre à ce dernier d’accepter ou non le rachat de crédit. Une fois qu’il est d’accord, l’établissement financier expédie l’offre de rachat à l’emprunteur qui doit l’étudier soigneusement avant de le signer.

Crédit immobilier : la loi Sapin II peut faire baisser le coût du crédit

L’acquisition ou la construction d’une maison constitue un investissement compte tenu de l’importance de sommes en jeu. Comme il est rare qu’une personne ou un ménage disposent du montant nécessaire pour investir dans la pierre, le recours à un crédit immobilier constitue la solution la plus appropriée.

Il s’agit d’un prêt à long terme et dont le taux d’intérêt dépend essentiellement de la somme empruntée et de la durée de remboursement. Généralement, l’établissement financier exige un apport personnel de la part de l’emprunteur, bien qu’il soit possible de financer la totalité du prêt immobilier. D’autre part, le prêteur demande que l’emprunteur souscrive une assurance emprunteur incluant au minimum la garantie décès invalidité.

Une assurance qui pèse lourd sur le coût du crédit   

Et c’est justement le prix de cette assurance emprunteur qui gonfle le coût du crédit immobilier. Selon le cabinet BAO qui est spécialisé dans ce domaine, elle peut monter jusqu’à 50 % du coût total de l’emprunt immobilier. Or, cette assurance est nécessaire pour obtenir l’aval de l’emprunteur.

Afin de favoriser la concurrence en matière d’assurance emprunteur, l’Etat a autorisé les emprunteurs à résilier son contrat d’assurance décès invalidité s’ils trouvent une assurance moins chère. La seule condition est que cette résiliation intervienne au plus tôt 12 mois après la signature du contrat d’assurance.

Une réforme qui privilégie les emprunteurs       

Au moment d’examiner le projet de loi Sapin II, les députés ont voté un amendement qui permet aux particuliers qui ont souscrit un crédit immobilier de changer de contrat d’assurance emprunteur chaque année. Cela devrait aiguiser la concurrence entre les assureurs, ce qui aura pour effet de faire baisser le coût de l’assurance emprunteur et par conséquence du crédit immobilier. Il reste encore à obtenir le vote des sénateurs pour que ce projet de loi puisse entrer en vigueur.

Crédit automobile : comment le choisir ?

Le crédit auto constitue l’un des moyens les plus utilisés pour remplacer son véhicule par un neuf ou une occasion. Il existe plusieurs types de crédit et il appartient à chacun de déterminer la formule qui lui convient le plus et dont le remboursement lui parait la plus souple et avantageuse.

Le type de crédit automobile

Le crédit auto classique est une formule utilisée par des milliers de Français chaque année pour financer l’acquisition d’une voiture. En général, la durée de remboursement s’étale entre 1 et 5 ans mais il peut s’étendre jusqu’à 6 ans pour une automobile d’occasion et 7ans pour une neuve. Le montant maximal du prêt ne dépasse pas les 75 000 euros. Quand au taux d’intérêt, il varie selon l’établissement prêteur mais se situe la plupart du temps entre 4,5 et 9 %.

Egalement appelé « leasing », le crédit-bail ou Location avec option d’achat (LOA) est une formule qui intéresse plus particulièrement aux personnes qui souhaitent changer de voiture tous les 2 ou 3 ans. Concrètement, l’emprunteur demeure locataire du véhicule et non son propriétaire, et ce même s’il paye régulièrement les mensualités de son prêt automobile. La durée de celui-ci s’étale entre 6 mois et 5 ans. Au bout de cette période, l’emprunteur a le choix entre rendre la voiture au bailleur ou l’acheter en levant tout simplement l’option d’achat.

Qui propose un crédit automobile ?     

Si les banques sont les principales concernées par un crédit automobile, les constructeurs automobiles ainsi que les compagnies d’assurance sont également en mesure de financer cette acquisition. Il est recommandé d’utiliser un comparateur de crédit auto afin de trouver la meilleure offre et bénéficier de taux les plus attractifs.

Il faut bien entendu tenir compte de ses revenus afin de prévenir tout risque de surendettement, voire même d’être dans l’impossibilité de faire face à ses mensualités.