Rachats et renégociation de crédits en hausse durant l’été 2016

D’après les prévisions publiées par la Banque de France, le rachat de crédit immobilier ainsi que la renégociation de crédit à l’habitat a connu une augmentation de l’ordre de 44 % en juillet 2016. Selon les spécialistes, cette hausse est susceptible de se poursuivre les mois suivants si certaines conditions sont réunies. Il s’agit notamment de la persistance de l’augmentation du prix de l’immobilier qui est censé continuer jusqu’en 2017 et celle de la baisse des taux nominaux des crédits à l’habitat.

Différence entre renégociation et rachat de crédit

Il convient de différencier rachat de crédit et renégociation de crédit. On parle de rachat ou de regroupement de crédit quand une personne possède plusieurs crédits en cours et qu’elle souhaite les réunir en un seul. De cette façon, elle n’aura à payer à un unique créancier qu’une seule mensualité. De plus, il est possible de rallonger la durée de ce prêt unique afin d’allonger le montant des remboursements.

La renégociation de crédit consiste à discuter avec son banquier avec d’abaisser le taux de son emprunt. Concrètement, cette négociation peut se traduire par un raccourcissement de la durée des remboursements ou encore par une réduction des mensualités à payer. Il convient de noter qu’il est possible que l’emprunteur doive supporter d’autres frais, en dehors des droits de dossier.

Des facteurs qui incitent à faire racheter son crédit ou à le renégocier   

D’après les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement, les taux nominaux des prêts à l’habitat ont enregistré des baisses permanentes depuis janvier 2016. Ils ont même battu des records, avec 1,62 % au mois de juin 2016 et même 1,55 % en juillet de la même année. Dans le même temps, cette baisse pousse les investisseurs à investir dans les résidences secondaires ou dans le logement locatif.

Pour bénéficier de ces conditions exceptionnelles, les personnes qui ont déjà contracté un prêt bancaire essayent de renégocier ou de faire racheter leur crédit. Ce qui donne le chiffre de 44 % constaté par la Banque de France.

Les étapes à suivre dans un rachat de crédit

Le principal objectif d’un rachat de crédit est d’aider une personne qui rencontre des difficultés financières à cause de ses nombreux crédits à retrouver une certaine stabilité. En effet, l’accumulation de crédits peut les empêcher à avoir une stabilité dans leur finance et à honorer les échéances. Le risque de surendettement n’est pas loin, c’est pourquoi le regroupement de crédit peut devenir la solution idoine. Avant de se décider à adopter cette alternative, il convient de procéder par étapes.

1ère phase : renseignement 

Il est important de se renseigner sur les tenants et aboutissants d’un rachat de crédit. Le recours aux services d’un courtier en ligne peut être utile car celui-ci est en mesure de répondre aux différentes questions que l’emprunteur se pose. Ce professionnel peut également prodiguer de précieux conseils car il connait parfaitement toutes les ficelles de son métier.

Il faut dans ce cadre évaluer précisément le montant des crédits à racheter ainsi que celui des indemnités de remboursement anticipé à verser aux établissements prêteurs. Connaitre ses besoins de trésorerie ainsi que les frais de garantie indispensables est également primordial.

2ème étape : comparaison des offres

Le courtier va se baser sur tous les justificatifs que l’emprunteur va lui fournir afin de prospecter pour trouver la meilleure offre de rachat de crédit du marché. Avis d’imposition, derniers bulletins de salaire, tableau d’amortissement des crédits en cours peuvent l’aider dans sa recherche. Plus les renseignements qui lui sont communiqués sont complets, plus il sera en mesure de trouver un regroupement de crédit adapté au cas de l’emprunteur. Il sera également plus facile de comparer les différentes offres reçues et de choisir celle qui répond le plus à ses besoins.

3ème étape : signature de l’offre de regroupement

L’emprunteur envoie à l’organisme financier les pièces justificatives qui vont permettre à ce dernier d’accepter ou non le rachat de crédit. Une fois qu’il est d’accord, l’établissement financier expédie l’offre de rachat à l’emprunteur qui doit l’étudier soigneusement avant de le signer.

Acheter une voiture en crédit classique ou en LOA ?

L’achat d’une voiture est souvent le résultat d’un acte mûrement réfléchi, même si quelquefois, un coup de cœur pousse une personne à opter pour tel modèle plutôt qu’un autre. La plupart du temps, les Français financent cette acquisition par un crédit auto. Il existe différentes sortes de crédit susceptible d’aider une personne ou un ménage à acheter une voiture. Cependant, les deux formules qui recueillent le plus de suffrage en France sont la Location avec option d’achat (LOA) et le crédit automobile classique.

La Location avec option d’achat (LOA)     

La location avec option d’achat (LOA) séduit de plus en plus les Français. En effet, d’après les chiffres de l’Association des sociétés financières, la LOA a connu une hausse de 34,9 % pour les sept premiers mois de l’année 2016. Et entre juillet 2015 et juillet 2016, cette progression est de 11,3 %. Ce type de crédit automobile laisse en effet le choix à l’emprunteur de garder ou non le véhicule à l’échéance. Cette perspective est particulièrement intéressante pour les personnes qui souhaitent changer régulièrement de voiture. Il leur suffit de ne pas lever l’option d’achat à l’échéance et le véhicule va revenir au bailleur. Ils n’ont plus qu’à faire un nouvel emprunt LOA pour avoir une autre voiture et ainsi de suite.

Le crédit automobile classique

Il s’agit d’un crédit affecté où  l’emprunteur devient propriétaire du véhicule, et ce dès la signature du contrat. Pour une voiture et une durée identiques, l’emprunt automobile classique revient d’ailleurs moins cher pour l’emprunteur que la LOA. Par ailleurs, si la voiture a été perdue, détruite ou volée pendant la période de location, la compagnie d’assurance va rembourser le bailleur. L’emprunteur devra toutefois continuer de régler ses mensualités alors qu’il ne profite plus de la voiture et il aura en outre à payer la valeur résiduelle de celle-ci, comme s’il avait levé l’option d’achat.